Usine Saint-Joseph d'en Haut,

L’usine est située dans la Montée des Fabriques en face de l’usine Blanc et en amont de l’usine Saint-Joseph du bas - avec laquelle elle partage l’impasse Saint-Joseph.
En 1706, le moulin amont est transformé en fonderie de plomb par Monsieur de Blumenstein. En 1829, la fonderie est vendue à Claude-Marie Gillier qui installe dans le bâtiment une fabrique de soie, marquant la fin de l’activité des minerais des mines alentour. Le moulinage est la première activité de la fabrique, à laquelle s’ajoute en 1951, une activité de tissage sur métier mécanique entraîné par une machine à vapeur.

Deux maisons de maitre sont construites à l’entrée de l’impasse au croisement avec le Faubourg. Au début du XXème siècle, les métiers se situent au rez-de-chaussée et les ourdissoirs dans les étages supérieurs.
Au fond de l’impasse, sont implantées des cuisines avec un grand fourneau ainsi que des dortoirs. En 1950, date de la cessation de l’activité, ces derniers sont déménagés chez Chirol et à l’usine Sainte-Julie.
Les derniers exploitants sont la famille Gillier.

L’usine a été rachetée par la Mairie de Saint-Julien en 1990. L’usine est réhabilitée, le rez-de-chaussée est transformé en salle des fêtes le niveau supérieur en salle de yoga et de gymnastique, et, au niveau de la passerelle en salle de spectacle.
Le bâtiment abrite également le cinéma avec l’association Ciné-Molette qui propose une programmation cinématographique grand public autant que documentaire et d’auteurs. La salle des fêtes est investie lors d’événements tels que le salon l’Objet qui Parle ou le festival des Oiseaux Rares… Au fond de la cour, réhabilitée en parking, il est possible de percevoir un vestige des murs de l’ancienne usine Ligue située en amont de l’usine Saint-Joseph.