Usine Saint-Joseph d'en bas - dite chez Drappier,
Située le long du
Ternay, à l’intersection entre le Faubourg - ancienne Place Mayol - et le Pont de la
Planche, en aval de
l’usine Saint-Joseph du haut. Historiquement, le moulin de Monsieur Flachier est
vendu à Monsieur Guérin en 1706 afin que ce dernier édifie «deux petites fabriques de vingt à vingt-cinq
guindres.».
En 1790, Monsieur Gillier, commerçant de Saint-Chamond s’installa à Saint-Julien et fit agrandir et
reconstruire la fabrique. En 1833, le bâtiment s’étend sur quarante mètres de long.
Le bâtiment comprend
une maison de maitre, le moulinage sur vingt mètres de long, la maison du
contremaitre, puis
la roue - alimentée par
un canal aérien provenant de la rivière- entraînant
les moulins
à soie. Cette usine se consacre uniquement au
moulinage jusqu’à son arrêt entre les deux guerres.
L’activité de moulinage cesse en 1950. Les derniers exploitants sont la famille Gillier.
Par la suite, un maréchal-ferrant installera son activité de pension pour chevaux au sein du dernier
bâtiment de l’impasse Saint-Joseph.
Aujourd’hui, les bâtiments de l’impasse Saint-Joseph sont rénovés et transformés en ateliers, chambres
d’hôtes et habitations. Une partie de
l’ancienne fonderie de plomb - au XVIIIème siècle - et réhabilité en
moulinage en 1829 par la famille Gillier - chez Drappier - a été réhabilitée en habitations, cette façade a
récemment été rénovée avec des matériaux modernes - bois.