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Usine Chirol,

la fabrique, situĂ©e au croisement de la MontĂ©e des Fabriques et du Chemin des Usines, est construite en 1771 pour une activitĂ© de moulinage et de tissage par les mariĂ©s DĂ©sormes. En 1786, Benoit DĂ©sormes vend l’usine Ă  la famille Maniquet. Puis, elle sera acquise en 1805 par Jacques Chirol, venu d’ArdĂšche et beau-frĂšre Corompt. En 1849, la fabrique revient Ă  la famille Corompt. Puis elle sera vendue en 1871 Ă  Victor Gillier.

La fabrique d’origine connaĂźt diffĂ©rents agrandissements, elle tire son Ă©nergie de la force hydraulique gĂ©nĂ©rĂ©e par une roue positionnĂ©e sur un canal jusqu’à l’arrivĂ©e de l’électricitĂ© au dĂ©but du 20Ăšme siĂšcle.

AprĂšs la construction de Sainte-Marthe et Sainte-Julie, le bĂątiment fera office de dortoirs et de cantine.
Une passerelle aĂ©rienne est construite entre le bĂątiment et l’usine Sainte-Marthe. En 1868, on y trouve dix ourdissoirs, deux cuisines, et cinq dortoirs - trente-sept lits au total-, deux chambres de contremaĂźtresses et une chambre chaude.
Dans les annĂ©es 1950, les dortoirs sont de moins en moins utilisĂ©s, un seul est encore en usage, le reste est occupĂ© par des bureaux, des banques Ă  dĂ©vider, des canetiĂšres et sept ourdissoirs. Des passerelles, construites au-dessus du chemin - chemin Anne-Sylvestre-menant au PrĂ©-Battoir permettent d’emmener les chaĂźnes ourdies, les bobines et les canettes Ă  l’usine Saint-Victor, situĂ©e en amont.

La fabrique ferme en 1971, le dernier exploitant Ă©tant la famille Gillier. Elle est aujourd’hui rĂ©habilitĂ©e en espace d’habitation et en ateliers d’artistes.