Dans les brumes / Lieux / Loisirs, éducation et santé
page précedente
< >
Loisirs, éducation, culture et santé

En haut de la MontĂ©e des Anges, en face du Calvaire dans un bĂątiment paroissial construit au dĂ©but du XXĂšme siĂšcle, l’association le Cercle Jeanne d’Arc est fondĂ©e en 1907 afin de permettre aux ouvrier·es et habitant·es de se retrouver en un lieu de loisirs. Cette association est l’une des plus importantes de la commune et propose, jusque dans les annĂ©es soixante, des activitĂ©s culturelles liĂ©es Ă  la paroisse - cinĂ©ma, thĂ©Ăątre, sociĂ©tĂ© de musique, etc. L’association est aujourd’hui encore active et compte plus de cent adhĂ©rent·es.
Par ailleurs, pendant un temps, le village a deux fanfares, une fanfare privĂ©e et une publique. Les temps forts de l’annĂ©e sont marquĂ©s par des congrĂšs, bals, cĂ©rĂ©monies, et fĂȘtes des conscrits. Du fait de la taille modeste des logements ouvriers, les ouvriers - majoritairement les hommes - se retrouvent le soir au sein des cafĂ©s du village.

Au sein des parcs - Parc de l’École, dit Dussuc et Parc Municipal - des espaces de loisirs tels que des pavillons, terrains de pĂ©tanques et des aires de jeux sont amĂ©nagĂ©s. Un multi-sport et des terrains de foot sont construits au PrĂ©-Martin, quartier PrĂ©-Battoir ainsi que plus rĂ©cemment Ă  la sortie du village en direction d’Éteize, prĂšs de la Zone Artisanale.
Le village a encore aujourd’hui une vie associative et culturelle trĂšs active. Le village dispose d’une maison des associations, d’une mĂ©diathĂšque, d’une salle des fĂȘtes, d’un cinĂ©ma et d’un syndicat d’initiative - nouvellement situĂ© dans les anciens locaux du transporteur Mathevet, avenue des Ateliers.

Au XXĂšme siĂšcle, trois Ă©coles sont prĂ©sentes dans le village. L’école publique, dite Ă©cole libre, est situĂ©e rue Peyronnet, dans la montĂ©e des Écoles, elle est mixte et accueille majoritairement les enfants des ouvrier·es des fabriques. Et deux Ă©coles privĂ©es, situĂ©es pour celle de filles, rue de la Modure, dans le bĂątiment accueillant aujourd’hui Radio d’Ici. Et pour celle de garçons dans la rue Entre Deux Âges. Sur les photos de classes d’époque on peut apercevoir les instituteur·rices et les religieux·ses donnant cours. Avec le dĂ©clin de l’activitĂ© de la soie et la baisse du nombre d’habitants, les deux Ă©coles privĂ©es ont fermĂ©. L’école publique, menacĂ©e de fermeture, a Ă©tĂ© dĂ©mĂ©nagĂ©e dans de nouveaux locaux.

Aujourd’hui, le village est dotĂ© d’une Ă©cole primaire publique, construite dans les annĂ©es 2010 au sein du Parc Dussuc - entre la riviĂšre et le rue Entre Deux ges. Le village accueille depuis 1996, dans les locaux de l’ancienne Ă©cole de filles, la radio Radio d’Ici - Ă  l'origine Radio Piraillons. Cette radio associative, libre, indĂ©pendante, laĂŻque, attachĂ©e aux droits de l'humain et attentive Ă  l'environnement, diffuse en bande FM sur la Loire et l’ArdĂšche. En mai 2020, les locaux sont vandalisĂ©s par des individus revendiquant leur appartenance au nazisme et Ă  la mouvance suprĂ©maciste.
Le parc de l’École - ex parc Dussuc, a Ă©tĂ© le sujet d’une exposition rĂ©alisĂ©e par l’Association Patrimoine Piraillon au sein de l’ancienne boutique Mathevet. On retrouve dans le dĂ©pliant d’exposition “Histoire du parc de l’École de St-Julien-Molin-Molette”, la documentation dans le temps et l’espace de la crĂ©ation du Parc : des travaux d’amĂ©nagements paysagers - jardin potager, pont, pavillon, saut de haie - rĂ©alisĂ©s par les ouvriers main-d’Ɠuvre, aux photographies argentiques prises par Auguste Corompt de sa famille lors de temps de loisirs. De rĂ©cents travaux, commanditĂ©s par la Mairie, ont rĂ©alisĂ© l’amĂ©nagement d’un sentier piĂ©tonnier et de zones de loisirs en partant du quartier PrĂ©-Battoir et menant au lavoir du Mas, en passant par le le Chemin des Tissages, la Grande Place, le parc Municipal, le Faubourg, et le parc de l’École.

C’est aussi sous l’impulsion des patrons et de l’équipe municipale, au XXĂšme siĂšcle, que le village est pourvu d’une maternitĂ©-hospice, construite rue de la Modure, ainsi que de bains publics. Ces deux derniers ferment et sont remplacĂ©s par un EPHAD Ă  la fin du siĂšcle. Au dĂ©but du siĂšcle, le village n’a qu’un modeste accĂšs aux soins. Les mĂ©dicaments et soins sont prodiguĂ©s par des sƓurs et religieuses tenant une boutique d’apothicaire Place de la Bascule et faisant des prĂ©parations de soin Ă  base de plantes. Au milieu du siĂšcle, s’installe la pharmacie Delforges permettant aux habitant·es d’accĂ©der Ă  la mĂ©decine.
Un médecin généraliste et une infirmiÚre installent leurs cabinets respectifs Rue Vieille et Rue Peyronnet.
Aujourd’hui, le village possùde une pharmacie au croisement de la rue du Faubourg et de la Rue Neuve.

Le mĂ©decin de village prend sa retraite. Une maison de santĂ© et de soins est en cours d’amĂ©nagement au centre du village, avenue de Colombier, juste Ă  cĂŽtĂ© du restaurant les Pies Railleuses, dans les locaux ayant accueillis jusqu’en 2022 la maison des Associations, la MĂ©diathĂšque, l’Office du tourisme et le Syndicat d’Initiative. Ces derniers sont dĂ©mĂ©nagĂ©s avenue des Ateliers, Ă  cĂŽtĂ© de l’Église, dans l’ancienne boutique du transporteur Mathevet.