Moulinage de la Roche
la fabrique était située en dessous d’un rocher surnommé la roche du Curé, à proximité d’une ancienne
carrière d’où ont dû être extraites les pierres ayant servi à la construction de la fabrique - sur le chemin
de Taillis-Vert et au-dessus du Pré-Battoir.
L’architecture du moulinage est proche des plus anciennes fabriques du village – telle que
Chez Cadet,
fabrique située au croisement entre le Faubourg et le pont Vieille - datant de la fin du XVIIIème siècle. Cette
architecture traditionnelle avec
la maison du maître accolée à la fabrique, est aussi appelée « maison
princière ». Au rez-de-chaussée se trouvaient les greniers-débarras. Au premier étage, les cuisines et les
chambres. Et au second, d’autres chambres.
Le moulinage a été un temps exploité par les Demoiselles Schmelzle, mais ces dernières firent faillite.
Au début du XXème siècle, le moulinage est racheté par Joannès Cellard -
contremaître chez Gillier. Ce
dernier transforme le moulinage en logements pour ses ouvrier·es travaillant dans les ateliers de
Taillis-
Vert.
La roue hydraulique est alors démontée et vendue à
un moulinier de Dunières.
En 1953,
les tissages de Taillis-Vert ferment. En 1956, la famille Cellard décide de vendre la maison de la
Roche aux éclaireurs de France. Inhabitée, elle est rachetée en 1975 par la Municipalité Bancel.
Le 16 avril 1977, les sapeurs-pompiers réalisent un exercice de mise à feu marquant ainsi la disparition
de la fabrique et de la maison de la Roche.